dimanche 12 avril 2020

Ego

J'ai travailler pour un architecte dont la SCI s'appelait EGO.
ça laisse planer un doute sur l'humilité du bonhomme, en partie justifiée, mais, ce n'est pas le sujet. Je cite cet exemple car c'est à mon avis la plus grande erreur de nos élites. En l'espèce, c'est cet égo qui a fini par couler son affaire.
A l’échelle nationale, et encore plus mondiale, le melon démesuré de nos cher dirigeants les rend imperméable à la critique populaire, les cantonnant dans un entre-soit de flatteur-profiteurs ce que l'on appelait encore une cour il y a quelques de siècles.
Je ne remet pas en cause l'idée d'une classe dirigeante,  un corps se doit d'avoir une tête. Mais ma tête respecte mes pieds, les protège du froid et des chocs en tenant compte des remontés d'informations car ces membres sans cervelle ne manque pas d'une sensibilité qui me touche.
 Un dirigeant qui ose dire "ce n'est pas la rue qui gouverne" ressemble à un cerveau qui supporterai de marcher pied nu pour préférer un chapeau.
 L'égo occidental parce que cette société à pris (ou cru prendre) le leadership de la planète a donc hérité des travers d'entre soit et d'imperméabilité aux retours d'informations de sociétés plus humble, commet les même erreurs, commence à boiter et se prépare une chute.

En occident, l'égo est devenu un aboutissement ultime. Je ne saurai dire si c'est une évolution logique de la culture judéo-chrétienne (dont le point de départ c'est quand même un peuple "élu"), ou de la société de consommation. L'outil de mesure de cet égo celui qui hiérarchise la position sociale d'un individu à toujours été le pognon. Le message originel d'un Jésus qui devait quand même pas être la moitié d'un con, fils de Dieu ou pas, nous mettait en garde sur les dangers du veau d'or, des marchands du temples... mais l'église sensée perpétrer le message c'est faite avoir au piège de l'égo et de l'argent qui en mesure le tour de tête.
La nature nous a fait mortel, mais nous a autorisé à nous reproduire c'est donc naturellement vers notre descendance qu'est projeté notre désir d'éternité, le besoin impérieux de laisser une trace. La nécessité du groupe comme moyen de survie engendrant des sociétés de plus en plus complexe dont découle l'apparition de religion pour anesthésier les angoisses en promenant l'éternité dans un monde invisible.
La société de consommation, héritière bâtarde de la révolution Française et de la transition vers une monarchie républicaine en Angleterre, nous a inculqué  un individualisme et de moins en moins de propension à la solidarité au point que même notre descendance nous apparait comme un pays lointain ou l'on meurs de faim et que c'est "bien malheureux mais ils devraient pas nous faire voir ça au 20h pendant qu'on mange". Cependant, les reliquats d'un siècle de lumière ou avait été théorisé l'idée de nation solidaire ont placé l'homme au dessus de tout, mais pas l'Homme au sens large, l'homme en tant qu’individu. La réalisation d'un chacun pour la réalisation de tous avec pour matérialisation la démocratie ou l'avis d'un chacun désigne le groupe à la tête, la mise à pied de le religion et le capitalisme comme moyen de sélection darwinien des élites.
L'observation finalement correcte par le bas peuple du comportement des élites idéalise le culte de l'égo démesuré propre à ceux qui arrivent au sommet du pouvoir.
 Intoxiqué à l'égo-maniaquerie, par notre autosuffisance par la mise au dessus de tout de notre petite personne nous voila poussés vers une illusion d’immortalité instantanée. Une génération de selfi, autoportrait enjolivé par l’intelligence artificielle pour satisfaire notre égo.
 Nos élites occidentale, poux sur cette tête pour continuer dans la hiérarchie altimétrique, insuffisamment contentées de "laisser une trace" par le legs d'un monument ou d'une réalisation sociétale plus ou moins efficiente, se prennent à rêver d'une immortalité littérale. Ce melon transhumaniste est aboutissement de l'individualisme égoïste ultime. Comme le disait Barjavel dans le grand secret, si l'immortalité devait être découverte ce serai la plus grande catastrophe de tous les temps. Il n’empêche que des moyens importants sont consacrés à ce rêve de mégalomane.

L'arrivée du covid19 remet en brutalement en question cette immortalité rêvée. La réponse occidentale à cette pandémie s'inscrit dans cette suite illogique d’héritage culturels. On se doit de sauver le plus d'individus possible (de notre monde avant tout). L'héritage culturel est sélectif et n'implique pas de retenir les leçons de l'histoire. Ce n'est pas la 1ere épidémie qu'a à subir l'humanité. Pour revenir à Darwin, si l'humanité à survécu c'est grâce à la sélection naturelle, une immunité de groupe finissant par se développer. Ces épisodes sombres de notre histoire se déroulaient dans une monde bien différent mais bien plus résilient que le notre se soldaient par une proportion variable de morts. C'est bien triste mais le refuser c'est refuser notre appartenance au règne animal.
 Il est évident que notre devoir en tant que société est de chercher à limiter les conséquences funeste de cette épidémie mais cette responsabilité se devrait alors d'être exhaustive. Il ya plusieurs autre épidémies en cours mais laissée de coté par les médias. On pourrai parler de celle qui ravage l’Afrique, de la mortalité due au tabagisme, ou a la faim dans le monde. Mais les relais de la parole officielle (j'ai des doutes sur la liberté de la presse) ne mettent en avant que celle du Covid car elle est spectaculairement révélatrice des lacunes de notre système de santé. Que ce soit les média contestataires qui dénonce ces lacunes ou les média officiel qui distille la peur pour justifier de mesure contreproductive tout est fait pour essayer de donner l'illusion qu'on apporte une réponse à la situation alors qu'il eu fallu l'anticiper.
 L'engorgement des hôpitaux démontre la nocivité d'une politique de la santé publique perpétrée par les gouvernements tant de gauche que de droite ces deux courants idéologique étant finalement, deux coté d'une même pièce, celle des comptables et autres adorateurs du pognon tout puissant.

Et je ne suis pas fier car je fait parti intégrante de ce système. J'ai voté pour des nuls et n'ai rien fait pour leur imposer qu'ils rendent des comptes. J'ai accepté de vivre dans un pays qui vit au dessus de ses moyens. J'ai admiré des crapules et mépriser des victimes lobotomisé que je suis par des soft power pernicieux. J'ai ravaler ma fierté et courbé l’échine chaque fois que j'ai été face à la chutzpah des patrons voyous qui pillent les pays au non du capitalisme et utilisent ces moyens détournés du bien commun pour placer des hommes de papier à la tête des état. 

 Nous avons tous notre part de responsabilité dans l'impéritie de nos élites dirigeante.

Je ne reviens pas ici détailler l'absurdité que m'inspire les mesures de confinement (et qui, ho! surprise, a été exprimée bien mieux que je peux le faire par le Pr. Raoult dans le figaro du 03-04). Si on demande aux délinquants, aux enfants, d'assumer les conséquence des leur actes, il faudrait accepter d'assumer nos propre erreurs. Puisque nous avons laisser démonter la santé publique, puisque nous avons laissé à des crapules incompétentes gouverner, il faut accepter les grandes pertes humaines quelles impliquent en regardant dans le yeux cette histoire récente de nos renoncements. Ne pas se laisser distraire par notre Gérard Magax président. Il nous refait comme chaque fois le coup de l’illusionniste, il pousse en avant sa fausse bonde assistante si-bette sous les projecteurs, souffle le chaud et le froid visite Raoult et fait même semblant de l'écouter, dirige sa police pour gonfler artificiellement les chiffres pour rupture du confinement (ho le vilain renversement de la charge) tout ça pour nous faire croire qu'il agit.
Mais dans les fait, aucune des mesures prise n'a de sens si ce n'est qu'elle entraine de fait une crise économique. Cette crise est voulue et nous sera facturé, et au bout des compte ceux qui devaient mourir mourons, peu être à peine moins, peut être un peu plus tard, mais on passera à la caisse du virus car il ne négocie pas.






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